Dans son dernier message envoyé à l’un de ses collègues contacté par RSF, le journaliste de la radio communautaire de Palma (nord) Ibraimo Abu Mbaruco indiquait avoir été "entouré de soldats", explique l’ONG. As a … La police a déclaré ne pas avoir connaissance de ces accusations et s'est refusé à tout commentaire. Selon la BBC, ceux-ci seraient d’origine russe, américaine et sud-africaine. Une perspective dont semble conscient le gouvernement mozambicain: le 13 août dernier, lors d'une réunion préparatoire au sommet régional de la SADC, la ministre des Affaires étrangères du Mozambique, Veronica Macamo, a affirmé que «si le terrorisme et l'extrémisme violent n'étaient pas contenus, ils pouvaient s'étendre» à toute l'Afrique australe. Le groupe Ahlu Sunna wal Jamaa, «très local», «veut appliquer la charia et son interprétation de l’Islam à l’ensemble des musulmans de la province», et s’en prennent donc aux civils, avec un mode d’action qui rappelle celui de Boko Haram au Nigéria: les enlèvements de femmes sont toujours plus fréquents. Depuis lors, les attaques ont fait plus de 2 000 morts et plus de 700 000 déplacés internes dont beaucoup se trouvent actuellement dans la capitale de Cabo Delgado, Pemba. Chaque matin à 7h30, recevez l'actu du jour dans votre boîte mail. Le journal sud-africain Mail & Guardian évoque une "insurrection sans visage", dans la mesure où l'on ne sait pas exactement qui sont ces assaillants. Selon cet ancien mouvement rebelle, ces dernières auraient ainsi tué 14 civils le 23 avril dans le Cabo Delgado. Cabo Delgado est une province de 2,3 millions d'habitants, dont 58 % sont musulmans, à la frontière avec la Tanzanie. Les attaques se multiplient au nord du Mozambique ; les familles fuient à plusieurs reprises La violence des groupes armés a déplacé plus de 250 000 personnes depuis 2017 à Cabo Delgado, dont beaucoup vivent dans Un site stratégique en raison de l'immense projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de la région qui devait être lancé, l'un des plus gros investissements en Afrique, dans lequel se sont engagés les groupes français Total et américain Exxon Mobil. Le groupe s’arme de plus en plus, attaque davantage les autorités, et plusieurs villes et villages du nord du Mozambique tombent entre ses mains depuis le début de l’année. Plus de 43 000 personnes étaient déjà déplacées dans la région de Palma à la suite d’attaques précédentes à Cabo Delgado, l’une des provinces les plus pauvres du Mozambique. De son côté, le journal sud-africain Mail & Guardian parle d’une "insurrection sans visage". Il est toutefois difficile de dire quels sont les liens exacts «entre le centre de l’État islamique et le groupe sur place». Depuis trois ans, les jihadistes multiplient leurs attaques dans la province du Cabo Delgado, au nord du Mozambique, imposant dans la violence leur interprétation de l’Islam à la population. L’EI intervient dans les projets du groupe «à partir de juin 2019, et commence à revendiquer des opérations au Mozambique» menées par les membres d’al-Shabab. Certains chercheurs, cités par New Humanitarian, font état de liens entre les jihadistes et des milieux extrémistes au Kenya, en Tanzanie, au Soudan, en Arabie saoudite, en Libye et en Algérie. Des soldats mozambicains sur une route de Mocimboa da Praia, en mars 2018 Ils n’hésitent pas à s’attaquer à des lieux importants, comme le 24 mars dans le port de Mocimboa da Praia, et le 26 mars dans la ville de Quissanga. Au total, quelque 670 000 personnes ont été "Les observateurs notent que ces violences interviennent dans une partie du pays largement oubliée par l’essor économique des années 2000", notait franceinfo Afrique dès juin 2018. Durant la dernière décennie, d'énormes gisements de pétrole et … Ils ont fait part de la «solidarité de la SADC et l'engagement de cette dernière à soutenir le Mozambique dans son combat contre le terrorisme et les attentats violents»… sans toutefois donner la moindre modalité concrète sur la forme que prendrait ce soutien. Ces attaques, qui ont visé la province de Cabo Delgado, qui abrite les 3 plus grands projets de gaz d’Afrique, sont le fait de la milice séparatiste "Haul Sunnah Wa-Jamo" (photo). "En plus des centres d'accueil qui se trouvent à Metunge, près de Pemba, les déplacés sont venus dans la ville de Pemba et se trouvent dans plusieurs districts de Cabo Delgado où il n'y a pas eu d'attaques ; pourtant les districts "La situation dégénère et le gouvernement est en train d’en perdre le contrôle", a expliqué un chercheur mozambicain au site New Humanitarian. Le taux de chômage y est élevé, en particulier chez les jeunes. dans deux attaques djihadistes) On 27 June, eight workers from a Total subcontractor company were killed in an armed ambush in Mocimboa da Praia, in Cabo Delgado province. A chaque fois, des hommes armés y ont détruit des bâtiments officiels, des banques ou des infrastructures et hissé un drapeau noir portant des inscriptions en langue arabe, avant de se replier. En juin 2019, le groupe armé a commencé à affirmer son affiliation à la province de l’État islamique en Afrique centrale. Plus de 43 000 personnes étaient déjà déplacées dans la région de Palma à la suite d’attaques précédentes à Cabo Delgado, l’une des provinces les plus pauvres du Mozambique. Des experts y voient un potentiel «Qatar africain», qui aurait de quoi devenir l'un des premiers exportateurs mondiaux de gaz naturel. Le gouvernement peine à ramener l’ordre Ces perspectives de développement sont sapées par l’emprise croissante militants islamistes, connus localement sous le nom d'Ahlu Sunna wal Jamaa ou al-Shabab - bien qu'il n'aient aucun lien connu avec le groupe jihadiste somalien du même nom – et affiliés au groupe État islamique. Le journal évoque d’autres pistes : le crime organisé, des combats entre factions du pouvoir. La province de Cabo Delgado, située dans l’extrême nord du Mozambique, essuie quotidiennement, depuis fin mai, les violences d’un groupe islamiste extrémiste qui … Pêcheurs mozambicains à Palma, sur le littoral du Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique le 16 février 2017. Les rares fois où il le faisait, il en rendait responsable des "criminels ou des mineurs illégaux". La province de Cabo Delgado a été à nouveau frappée par des attaques djihadistes cette semaine, forçant des habitants des villes de Manguna et de Palma à fuir. Toutes ces théories émergent de l'énorme manne promise par l'existence de champs gaziers au large du Cabo Delgado, observe Mail & Guardian. Depuis l’étranger, notamment le voisinage proche, la situation inquiète mais ne suscite pas d’engagement à la hauteur de la menace. C'est au large de ces côtes qu'ont été … Matteo Puxton évoque aussi «le déni, pendant longtemps par le gouvernement, de la réalité de ce groupe et de la réalité de la vigueur de ce groupe». Ces dernières semaines, ils auraient brièvement occupé plusieurs villes de la province du Cabo Delgado. «Même les troupes d’élite qui sont engagées au nord sont en grande difficulté». Alessandro Di Bussolo – Cité du Vatican La violence du groupe Apparu dans la fin des années 2000 ,«c’est un groupe qui passe à l’action armée à partir de 2017», explique Matteo Puxton, historien, spécialiste de la propagande militaire de l’État islamique. Reste à savoir qui sont les groupes jihadistes à l’origine des violences. C'est au large de ces côtes qu'ont été découverts d'importants gisements de gaz naturel. Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican. Pour les jihadistes, faire publiquement allégeance à l'EI est une manière de s'octroyer une crédibilité, note la BBC. La province de Cabo Delgado est, depuis octobre 2017, le théâtre d'attaques d'insurgés armés qui, il y a quelques mois, ont ouvertement déclaré leur allégeance à l'ISIS. La province à majorité musulmane du Cabo Delgado, dont Pemba est le chef-lieu, est le théâtre depuis près de trois ans d'une insurrection islamiste qui a causé la mort de plus de 1 500 personnes et fait plus de 250 000 déplacés, selon des ONG et l'ONU. "Nous ne voulons pas un gouvernement de mécréants, nous voulons le gouvernement de Dieu", affirme l'un d'eux. Aux dires des témoins, les assaillants islamistes disposent désormais de véhicules et de matériel militaire, notamment de fusils automatiques, et sont même parfois vêtus d’uniformes de l’armée mozambicaine. Le gouvernement peine à ramener l’ordre et les pays voisins ne manifeste qu’un soutien de façade. D epuis octobre 2017, au nord du Mozambique, la région du Cabo Delgado est marquée par des attaques de groupes djihadistes faisant de très nombreuses victimes. Ces opérations ont été lancées à la suite d’une attaque jihadiste menée le 7 avril dans une localité, qui avait fait 52 morts, a fait savoir la police. Des violences qui ont fait au moins 900 morts, selon un décompte de l'ONG spécialisée Acled, et causé le déplacement de plus de 150 000 personnes, selon les autorités. La province de Cabo Delgado a été à nouveau frappée par des attaques djihadistes cette semaine, forçant des habitants des villes de Manguna et de Palma à fuir. Mozambique LNG facility details The Area 1 Mozambique LNG facility will consist of two liquefaction trains with a combined nameplate capacity of … Ce groupe armé (AFP or licensors), Mozambique : crise humanitaire en cours à Cabo Delgado, Nord du Mozambique: église, hôpital et maisons incendiés par des terroristes, Mozambique: l'évêque de Pemba dénonce un climat de terreur à Cabo Delgado, Votre contribution pour une grande mission: soutenez-nous pour apporter la parole du Pape dans chaque maison. Comprendre : des mercenaires. Deux des compagnies internationales exploitant les gisements gaziers offshore, l’américaine Exxon Mobil et la française Total, ont exprimé leur inquiétude face à une violence qui pourrait affecter leurs opérations, rapporte Reuters. U.S State Department 10 March designated Cabo Delgado insurgents as foreign terrorist organisation linked to Islamic State and Tanzanian national Abu Yasir Hassan as leader. "Les récentes découvertes de pétrole et de gaz dans la région ont suscité beaucoup d’espoirs, mais les communautés n’en ont tiré que très peu d’avantages, voire aucun, en particulier dans les zones rurales", expliquait l’universitaire Eric Morier-Genoud en février 2019. Le site précise qu’aucune attaque n’a été revendiquée au nom d’al-Shabab. Matteo Puxton, historien, revient sur les caractéristiques de cette insurrection islamiste qui mine un pays déjà en proie à de nombreuses difficultés socio-économiques. Au moins 128 (selon l’AFP) ou 129 (selon Reuters) islamistes ont été tués entre le 7 et le 12 avril dans le village de Muidumbe et les îles de Quirimba et Ibo, a précisé le ministre de l’Intérieur du Mozambique. his second four-monthly joint report,1 based on the statistical information drawn from terrorist attacks which occurred in G-5 area,2 adds two new periods of study, 1 May – 31 August 2019 and 1 May – 31 Aug 2020, to our previous Le souverain pontife leur a … De son côté, l'organisation Reporters sans frontières (RSF) s'est dite, le 17 avril, extrêmement préoccupée par la disparition depuis le 7 avril d’un journaliste mozambicain dans l’extrême-nord du pays. Les assaillants sont désignés par les populations locales sous le nom d'"al-Shabab" ("les jeunes" en arabe), mais n’auraient pas de rapport avec les groupes du même nom en Somalie. Depuis octobre 2017, au nord du Mozambique, la région du Cabo Delgado est marquée par des attaques de groupes djihadistes, faisant de très nombreuses victimes. Selon Kwape, les attaques contre Palma et d’autres parties de Cabo Delgado « sont un affront à la paix et à la sécurité, non seulement au Mozambique, mais aussi dans la région et la communauté internationale dans son Des organisations de défense des droits de l'Homme, dont Human Rights Watch, ont accusé les forces de sécurité mozambicaines de graves abus, notamment des exécutions sommaires et des détentions arbitraires. Jusque-là, ils n’ont pas remporté "de succès significatifs", note le site de la radio-télévision publique britannique. À CABO DELGADO EN BREF PRINCIPALES ATTAQUES QUELQUES CHIFFRES 10/07/2020 1/4 En 2015, émerge dans la province déshéritée de Cabo Delgado le groupe d’Ansar al … Jusque-là, le pouvoir ne communiquait que très rarement sur les attaques. Total, Exxon et d'autres groupes y … Le principal parti d'opposition du Mozambique, la Renamo, est la première organisation locale à avoir accusé directement les forces de sécurité d'exactions et à en donner les détails. En juin 2018, l’organisation Etat islamique a pour la première fois revendiqué une attaque au Mozambique. Depuis le début d'avril 2020, les forces de sécurité du Mozambique disent avoir tué plus d'une centaine de membres des groupes islamistes, qui sèment la terreur dans la province du Cabo Delgado, au nord du pays. Une spécialiste interrogée par le journal n'est pas convaincue par le caractère islamiste de cette rébellion : pour elle, la manière d’agir de ses combattants est très différente de ce qui se passe ailleurs. Mais les attaques terroristes de ces derniers jours, qui ont abouti à la prise de la ville de Palma, ont stoppé le chantier. France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Remerciement de Corelli (20/04/2021 10:09). Et même si des forces régionales étaient déployées au Mozambique, «la solution n’est pas que militaire», soutient Matteo Puxton. Pour exercer vos droits, Mozambique : plus il y a d’attaques jihadistes dans le nord, moins on en connaît les auteurs. Signe des temps, les forces de sécurité sont, depuis peu, "épaulées par des entreprises de sécurité privées de la région", croit savoir l’AFP. Autrement dit, «la pauvreté, la misère, les problèmes d’éducation, les débouchés économiques […] les problèmes de reconnaissance politique de certaines communautés, d’intégration – notamment des musulmans – dans la direction du pays». C’est le cas par exemple d’une puissance régionale comme l'Afrique du Sud, qui pourrait envoyer des troupes chez son voisin mozambicain, si elle n’était occupée actuellement à utiliser son armée pour faire respecter les mesures destinées à lutter contre la pandémie de coronavirus. Il flotte au Cabo Delgado un « brouillard de guerre » où attaques et opérations de représailles menées par les Forces mozambicaines de défense et de sécurité (FDS) se mènent à huis clos, en l’absence de journalistes nationaux Les attaques au Cabo Delgado ont débuté en octobre 2017 par des homicides de civils imputables au groupe armé se faisant appeler Al Shabab (qui n’a aucun lien connu avec le groupe Al Shabab de Somalie). «L’État islamique lui-même a menacé (…) les États voisins qui voudraient intervenir en soutien au Mozambique», fait remarquer Matteo Puxton. (JOHN WESSELS / AFP). Soyez alerté(e) en temps réel avec l'application franceinfo : Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation. President Nyusi 12 March appointed Joaquim Rivas Ses militants "avaient construit des mosquées et des madrassas (établissement d’enseignement chez les musulmans sunnites, NDLR), et avaient prêché une version stricte de l'islam qui les faisait passer pour des étrangers", note New Humanitarian. Ils font référence à "al-Shabab, une secte religieuse locale – sans lien clair avec les extrémistes somaliens du même nom – qui avait émergé au Cabo Delgado quelques années plus tôt". Cette province, la plus septentrionale du Mozambique, limitrophe de la Tanzanie, affiche un taux de pauvreté élevé, en dépit d’importantes ressources naturelles. Certains experts font le lien avec la découverte d'importants champs gaziers au large des côtes de la province. Pêcheurs mozambicains à Palma, sur le littoral du Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique le 16 février 2017. Elle participe à la mission de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), avec un millier de soldats sur le terrain. Une attaque de plus, la troisième de la ville depuis le début de l’année. Depuis deux ans, la province du Cabo Delgado, à … Dans plusieurs vidéos diffusées ensuite sur les réseaux sociaux, ces islamistes disent vouloir instaurer la loi islamique dans la région. D’autres évoquent une origine plus locale. Comment expliquer cette frilosité face aux jihadistes? Acled a ainsi décompté 101 "incidents" entre le 1er janvier et le 25 avril. En revanche, «une accélération des actions militaires, notamment à partir de l’automne 2019» est évidente. «Lutter contre ce type de groupe jihadiste, c’est lutter contre les raisons profondes» qui favorisent sa prolifération. A titre indicatif, les bénéfices qu'on peut en attendre sont estimés par certains à quelque 60 milliards de dollars…, Le nord du Mozambique, entre islamistes et manne gazière, L'Espagne met le cap sur l'Afrique où elle veut accroître sa présence économique, Les plages paradisiaques de Lagos noyées sous ses déchets plastiques, Le bitcoin fait une percée au Nigeria, devenu le troisième pays utilisateur de crypto-monnaie dans le monde, Afrique du Sud : le choix de centrales électriques flottantes très critiqué. L'Algérie a condamné "avec force" les attaques ayant ciblé les 23 et 25 mars courant les localités de Macimboa de Paraia et de Quissangana dans la Région de Cabo Delgado dans le nord du Mozambique, a indiqué samedi le Des opérations jihadistes se déroulent dans la région du Cabo Delgado, alors que d'importants gisements gaziers ont été découverts au large des côtes de cette province. Durant la dernière décennie, d’énormes gisements de pétrole et de gaz ont en effet été découverts [ 4 ] et deux immenses blocs offshore de gaz, les réserves les plus importantes d’Afrique de l'Est, y sont exploités par les entreprises Total , Eni et ExxonMobil [ 5 ] . Malgré les promesses répétées du président Filipe Nyusi, l'envoi de renforts militaires et le recours à des mercenaires étrangers – comme ceux du groupe russe Wagner -, le régime de Maputo s'est en effet révélé incapable de ramener l'ordre. L'UNICEF estime que la moitié de ces personnes déplacées sont des enfants. Une première revendication suivie d’autres. Dans un communiqué daté du 23 avril, son conseil national pour la défense et la sécurité explique avoir "analysé les attaques (…) et conclu que le fait qu'elles étaient revendiquées par l'Etat islamique, révèle que nous avons à faire à la présence d'une agression extérieure de la part de terroristes". Le 12 août dernier, des islamistes radicaux affiliés au groupe État islamique (EI) se sont emparés de Mocimboa da Praia, dans la province du Cabo Delgado, et de son port, à l'embouchure du Rio Mazuma. Des militaires mozambicains s'entretiennent, le 13 juin 2018, avec des habitants de la province du Cabo Delgado (nord du Mozambique), dans une zone attaquée par des jihadistes. Soit une augmentation de 300 %. Selon cette source, les islamistes s’en étaient pris indistinctement à des jeunes villageois qui refusaient de rejoindre leurs rangs. Les chefs d’État présents ont «salué le pays pour les efforts continus qu'il déploie pour lutter contre le terrorisme et les attentats violents». Les pays de la Communauté de développement des pays d'Afrique australe (SADC), réunis en vidéoconférence lundi 17 août, n’ont ainsi exprimé qu’un timide soutien au Mozambique, prenant à cette occasion la présidence tournante de l’institution. Mais le 23 avril, il les a attribuées pour la première fois au groupe Etat islamique (EI). Malgré les promesses maintes fois répétées du président Filipe Nyusi, ni la police, ni l'armée n'ont réussi à rétablir l'ordre. «Si on ne solutionne pas tous ces problèmes», prévient l’historien, les attaques terroristes ne pourront «que revenir». Ces gisements devraient être mis en service à partir de 2022. Tout a commencé lorsqu'un groupe armé islamiste connu La province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, abrite un des plus grands gisements de gaz naturel découverts au cours de la décennie écoulée. Les autorités admettent ainsi implicitement qu’elles n’arrivent pas à venir à bout de ces opérations. Deux attaques jihadistes en moins de 48 heures ont fait une quinzaine de morts ces derniers jours dans le nord du Mozambique. MAPUTO, 24 mars (Xinhua) -- La police dans la province mozambicaine de Nampula a interpellé samedi 29 personnes censées réjoindre les émeutiers à Mocimboa da Praia, dans la province de Cabo Delgado (extrême-nord). (JOAQUIM NHAMIRRE / AFP) Intervenir est donc «très délicat» pour ces pays, dont les moyens sont par ailleurs limités ou déjà mobilisés. Depuis trois ans, les jihadistes multiplient leurs attaques dans la province du Cabo Delgado, au nord du Mozambique, imposant dans la violence leur interprétation de l’Islam à la population. EI "semble faire la promotion de son implication par le biais d’opérations de 'franchise' qui lui ont permis d'imprimer sa marque dans plusieurs régions de l'Afrique", analyse la BBC. Description Map of the Syrian Civil War, the Iraq Civil War (2014–present), and the Lebanese insurgency.For previous revisions of the battle map (not including Lebanon) before June 2015, see File:Syria and Iraq 2014-onward War map.png. The southern African nation has so far struggled to contain an insurgency in the Cabo Delgado province that began in October 2017 and that’s … Le gouvernement mozambicain n'a fini par reconnaître la présence de ces jihadistes sur son sol qu'en avril 2020. Les attaques, qui ont commencé en 2017, se sont intensifiées depuis le début de l’année 2020. Autre théorie : des groupes de sécurité, tels que "le groupe Frontier Services (…) ou le groupe russe Wagner" pourraient chercher à exacerber "des tensions locales dans l'espoir de décrocher un contrat de sécurité de plusieurs milliards de dollars". Palma est située à plus de 1 800 kilomètres au nord-est de Maputo dans la province riche en gaz de Cabo Delgado, où les autorités sont confrontées à une violente insurrection depuis 2017. La province de Cabo Delgado est économiquement stratégique pour le Mozambique [5]. The LNG processing and export facility will be developed in the Afungi peninsula in Cabo Delgado, the northernmost province of Mozambique. Copyright © 2017-2021 Dicasterium pro Communicatione - Tous droits réservés. «Les jihadistes vont rester pour le moment» dans Mocimboa da Praia, estime Matteo Puxton, même si l’on ignore si la ville deviendra leur base stratégique. Le pape François est venu en aide aux victimes des attaques islamistes dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique. Cependant, selon les spécialistes, ses attaques sont inspirées par la centralisation du pouvoir à Maputo et l’exclusion sociale et économique de la population du Cabo Delgado. Ces attaques «provoquent une vague de déplacements considérable», souligne l’historien, et constituent un fléau s’ajoutant «à la pauvreté et aux difficultés de cette province qui était déjà bien délaissée par le pouvoir central». 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